Cette semaine de réduction des déchets rappelle l’urgence d’agir.
Depuis les années 1970, la quantité annuelle de déchets produits est en constante évolution. Entre 2000 et 2020, la production annuelle de déchets par ménage a doublé.
Dans cette société de surconsommation qui empiète toujours plus sur l’environnement, la question de la production et de la gestion des déchets est primordiale.
Bien que des solutions “vertes” voient le jour quant à la gestion de ces déchets et qu’elles limitent leurs impacts, le meilleur déchet reste celui qui n’existe pas.
La Semaine Européenne de Réduction des Déchets vise à sensibiliser les populations sur les dangers liés à la pollution des déchets.
Ces derniers, même s’ils finissent dans une poubelle proche de chez vous, se retrouvent souvent dans des décharges à ciel ouvert de l’autre côté de la planète.
Aujourd’hui, les scientifiques estiment qu’il existe un 7ème continent : le continent plastique, issu des pollutions dans l’océan.
Ce continent ferait la taille d’un tiers des États-Unis, et près de 6 fois la France !! Ce “continent plastique” est composé de 5 plaques de déchets coincées dans les gyres océaniques (courants circulaires présents dans les océans) qui les aspirent en leur centre avant de les enfouir dans des eaux plus profondes suite à l’inertie provoquée. On retrouve ces plaques dans l’Océan Atlantique et Pacifique (une plaque nord et sud pour les deux océans) et dans l’Océan Indien.
La première plaque de déchets fut découverte par hasard en 1997 par un skippeur, dans la partie nord de l’Océan Pacifique. Selon les études, cette plaque de déchets occuperait 3,4 millions de km2 !
Il nous est donc impératif de valoriser nos déchets mais surtout de réduire drastiquement leur production ! Par exemple, dans le secteur de l’agro-alimentaire de nouvelles normes liées à la réduction des emballages plastiques pour les denrées alimentaires vont voir le jour dans l’horizon 2022.
Si nous n’avons parlé que de plastique pour l’instant, les déchets revêtent plusieurs formes, plus ou moins visibles.
Ces déchets entraînent plusieurs formes de pollutions qui détériorent les espaces maritimes, mais aussi l’air et les sols.
La principale cause de pollution de l’air est constituée par les décharges à ciel ouvert : celles-ci mélangent souvent différents types de déchets qui émettent des rejets organiques très polluants (émission de CO2 mais aussi de méthane et autres gaz à effets de serre).
Au-delà de la pollution atmosphérique et de la pollution des eaux, les déchets rejetés polluent aussi les sols, de différentes manières, et affectent leur composition : les rejets des déchets engendre la diminution des matières organiques présentes dans les sols, ou bien engendrent la perméabilisation des sols.
En rejoignant le Club PME du WWF, nous luttons pour la protection de la biodiversité et contre les impacts des activités humaines sur les écosystèmes du vivant.
Au-delà des problèmes liés à l’environnement, la pollution affecte aussi notre santé et nos écosystèmes.
Les plus touchés sont les écosystèmes marins et côtiers, dû à une mauvaise gestion des déchets ou aux effets de décharges sauvages. Il existe aussi des décharges en mer qui causent de nombreux soucis pour la biodiversité maritime : elle finit par se retrouver dans les organismes vivants qui les ingèrent et menacent gravement leur survie.
La décomposition du plastique en micro plastique le rend beaucoup plus susceptible d’être mangé par les espèces marines qui le confondent avec les sédiments ou les planctons dont ils se nourrissent. Par ailleurs, nombre de poissons, de tortues ou autres espèces se retrouvent piégés dans des filets de déchets.
De nombreuses associations luttent contre la pollution des océans, qui est dûe à 90% au plastique.
Pour limiter ces pollutions, de nombreux gestes nous permettent de réduire notre production personnelle de déchets.
“Le meilleur déchet, c’est celui qui n’existe pas”, telle est la devise du mode de vie zéro déchet.
Le mouvement zéro déchet né dans le début des années 2010, en souhaitant s’opposer à la société de consommation actuelle.
Pour se rapprocher de cet objectif, Béa Johnson, créatrice du mouvement, énonce une règle simple : la règle des 5 R.
Chez EthicDrinks, nous luttons contre la pollution des océans en soutenant la fondation Surfrider Europe, qui lutte pour “la protection et la mise en valeur de l’océan, du littoral, des vagues, des lacs, des rivières et de toutes les populations qui en jouissent”.