Le monde du vin est empreint de mystère et de tradition, où les pratiques viticoles suscitent souvent des débats enflammés. Parmi ces pratiques, la biodynamie a émergé comme une approche à la fois fascinante et controversée. Inspirée par les théories ésotériques de Rudolf Steiner au début du 20e siècle, le vin biodynamique transcende les simples techniques agricoles pour adopter une perspective holistique sur la viticulture, intégrant des éléments cosmiques, des cycles naturels et une approche respectueuse de l’environnement.
Tous les vins bios sont des vins nature
Faux. Alors que tous les vins nature sont des vins bios, il est important de noter que la catégorie des vins nature impose des règles de production plus strictes que le vin bio en général. Par exemple, au sein de l’Association des Vins Naturels, aucun intrant ou additif n’est autorisé, tels que les levures sélectionnées, les enzymes, ou encore les tannins ou acides ajoutés. En revanche, bien que les pratiques œnologiques autorisées en agriculture biologique soient plus restreintes que celles du vin conventionnel, les règlements du vin bio européen permettent l’utilisation de plusieurs additifs et processus, tels que l’utilisation de levures sélectionnées.
Bio et biodynamique, c’est pareil !
Faux. Bien que les vins bios et biodynamiques partagent une viticulture qui exclut l’utilisation de produits chimiques de synthèse, ils diffèrent dans leurs approches. La biodynamie privilégie l’utilisation de décoctions de plantes selon un calendrier établi en fonction des mouvements des astres et des planètes. De plus, la biodynamie possède ses propres certifications, comme Demeter, qui imposent des restrictions supplémentaires sur l’utilisation des sulfites et d’autres additifs par rapport à l’agriculture biologique standard.
Les vins bios, biodynamiques et nature sont végan
Vrai et Faux. Le processus de collage peut impliquer l’utilisation de protéines d’origine animale pour clarifier les vins, cependant, cette pratique est évitée dans la production de vins nature. Bien que de nombreux producteurs bio ou biodynamiques évitent également le collage, il reste autorisé dans ces catégories.
Une exploitation peut devenir bio du jour au lendemain
Faux. La transition vers l’agriculture biologique nécessite un processus de trois ans, pendant lesquels le vigneron doit investir dans le matériel nécessaire à l’agriculture biologique et permettre aux traitements présents dans le sol de disparaître. Cependant, il faut environ 25 ans pour que le sol retrouve sa qualité initiale.
Les vins natures ne se conservent pas !
Faux. Bien que les vins natures soient peu soufrés, ce qui peut rendre leur conservation plus délicate, il est possible de les conserver. En fait, il y a un siècle, la plupart des vins n’étaient pas traités et pouvaient être délicieux. Il n’existe pas de règle stricte en matière de conservation des vins nature, seule l’expérience gustative compte.
Un vin qui n’est pas certifié bio, peut quand même être biologique ?
Vrai. Certains vignerons pratiquent effectivement l’agriculture biologique sans pour autant certifier leur vin, afin de pouvoir traiter leur vigne en cas de problèmes climatiques extrêmes. Cependant, il est important de noter que la communication sur l’aspect biologique d’un vin n’est possible que s’il est certifié.
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