Quel impact du plastique sur l’environnement ? Depuis quand le plastique existe-t-il vraiment ? Est-ce que tous les plastiques sont nocifs pour l’environnement ?
Avant d’étudier l’impact du plastique sur l’environnement, il convient de définir ce qu’on appelle “plastique” : il s’agit d’une matière synthétique, naturelle ou non, malléable et propre à être modelée.
Les Hommes utilisaient du caoutchouc, de l’ambre, de la corne ou des écailles de tortues, chauffés et moulés, leur permettant de fabriquer de nombreux objets. Les premiers plastiques étaient donc d’origine naturelle et non fossile et subissant peu de transformation.
Il aura fallu ensuite attendre la fin du XIXème siècle pour voir se développer les tous premiers plastiques artificiels : la Parkésine, en 1862, est la première forme plastique artificielle, issues de la cellulose ( = composant de la paroi) de végétaux.
Vu comme une véritable prouesse durant la fin du 20ème siècle, le sac plastique est aujourd’hui décrié et combattu par beaucoup d’acteurs engagés.
L’ensemble de la chaîne de production du plastique est remise en question tant son impact écologique est fort.
Le procédé de fabrication du plastique est énergivore et polluant : le pétrole est distillé à 370°C pour en extraire le Naphta, un liquide transparent à l’origine du plastique. On procède ensuite au craquage du liquide, afin d’en obtenir de petites molécules. Cela requiert un chauffage à 800°C de la matière avant de la refroidir très vite.
Enfin, on lie les molécules pour en faire une chaîne, sous forme de granules, de poudre ou de liquide. Il est ensuite mis en forme en fonction du produit désiré.
La production du plastique nécessite donc une grande quantité de matière première pour une faible quantité de produit final.
Si la production d’un sac plastique est très rapide, (il faut moins d’une seconde pour le fabriquer), la question de son utilisation et de sa fin de vie pose de grandes problématiques environnementales. En moyenne dans le monde, un sac plastique est utilisé pendant 25 minutes avant d’être jeté. De plus, près de 80% des déchets plastiques ne sont ni incinérés, ni recyclés, et finissent soit dans des décharges à ciel ouvert, sur les plages ou dans les océans.
C’est ainsi qu’en 1997, le marin et chercheur Charles Moore découvre un “7ème Continent”, le “Vortex plastique du Pacifique”, au large de l’Amérique du Nord. 25 ans après la découverte du 7ème continent, cinq autres plaques de déchets ont été découvertes un peu partout dans le monde.
Mais comment se fait-il que des plastiques se retrouvent au milieu de l’Océan et n’en bougent plus ?
Les déchets plastiques sont majoritairement transportés par les vents jusque dans les lacs et rivières, qui vont ensuite se jeter dans l’océan. Emportés par les courants, les déchets plastiques se retrouvent au large. Les hauts courants marins viennent créer des vortex ou gyres de déchets. Les courants formant des tourbillons aspirent les déchets vers les fonds marins et les empêchent de se disperser.
Grand comme 6 fois la France, ce continent est formé de milliards de déchets plastiques, plus ou moins gros. On estime à 80 000 tonnes le poids des déchets du 7ème continent.
Si on peut y distinguer des déchets bien connus comme les sacs et les bouteilles en plastiques, de nombreux micro-déchets de moins de 5 mm restent cachés.
Ces micro-déchets sont issus du détachement des particules, donnant naissance à des déchets plus petits.
Pour toutes ces raisons, nous luttons activement contre le plastique et ses ravages.
Nous avons fait les efforts nécessaires afin de minimiser au mieux notre usage de plastique à usage unique. De la culture de nos vignes au conditionnement de nos bouteilles, nous minimisons l’usage du plastique et son impact, en ayant recours à du plastique à 80% recyclé.
Depuis le lancement de notre activité, nos efforts nous ont permis d’économiser près de 20 tonnes de plastique.
Parce que nous ne pouvons pas agir seuls, nous sommes aussi engagés avec Surfrider, une association de protection des espaces marins. Tous les ans, nous participons à une collecte de déchets pour l’association.
Chaque été, vous pouvez aussi participer ou organiser des Initiatives Océanes, les collectes de déchets organisées par Surfrider.
Et vous, comment vous engagez-vous pour réduire votre recours au plastique ?