Chaque année depuis 2004, le deuxième dimanche du mois de mai a lieu la journée mondiale du commerce équitable, à l’initiative de l’ONU. Cette année, la Journée Mondiale du Commerce Équitable a lieu ce dimanche 8 mai.
Les premières traces de commerce équitable viennent des États-Unis, dans les années 40. Des associations populaires décident d’importer des produits artisanaux de Puerto Rico, afin de venir en aide aux producteurs locaux. Il faudra attendre une dizaine d’années pour voir le concept se développer en Europe.
En France, l’histoire du commerce équitable est liée avec le mouvement Artisans du Monde, né d’une initiative citoyenne en 1974. Cette initiative s’engage en soutien des travailleuses au Bangladesh en rachetant le surplus de production.
La notion de commerce équitable se dessine un peu plus en 1964 à l’occasion de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement. Les pays en voie de développement réclament “du commerce, pas de la charité” (Trade, not Aid), ce qui marquera la reconnaissance internationale du commerce équitable, visant à rompre avec la logique d’assistance et de charité.
Progressivement, les acteurs du commerce équitable se professionnalisent et structurent leur réseau.
En 1989, le mouvement se mondialise et s’organise autour l’Organisation Mondiale du Commerce Équitable (WFTO) qui regroupe aujourd’hui plus de 400 organisations (entreprises, coopératives, associations de producteurs, d’importateurs etc.).
En mettant en place un partenariat commercial basé sur le dialogue, la transparence, et le respect des différentes parties, il vise à garantir l’équité dans le commerce mondial, ainsi que les droits des producteurs et travailleurs des pays en voie de développement.
Le commerce équitable est régi par 10 principes clés
Le commerce équitable concerne tous les domaines d’activité.
Bien qu’on pense en premier lieu au secteur alimentaire, le concept d’équité doit reposer sur toutes les catégories de produits dont la production se trouve dans les pays en voie de développement, notamment le textile.
Au-delà de ses bienfaits sociaux, le concept de commerce équitable représente aussi un levier d’action pour lutter contre le dérèglement climatique. La juste rémunération des producteurs leur permet de se doter de sources d’approvisionnement durables ainsi que des modes de production plus responsables.
Les produits issus du commerce équitable se trouvent être plus chers que des produits lambda, induisant une meilleure rémunération des producteurs, qui ensuite pourront faire évoluer leurs modes de production etc. Le tout créant un cercle vertueux.
Aujourd’hui, il existe des labels et certifications permettant de faire reconnaître des produits, ou éléments du produits, comme étant issus du commerce équitable.
3 types de labels
Enfin, de nombreuses marques se revendiquent équitables sans présenter un des labels ci-dessus.
Ils affirment tout de même œuvrer pour une plus juste rémunération des producteurs, parfois même se disent clairement du commerce équitable. En France, on retrouve notamment :
- “C’est qui le Patron ?!” : il ne fait pas toujours référence au commerce équitable de manière explicite, et propose des produits plus ou moins conformes à la définition du commerce équitable.
- “FaireFrance” : il fait explicitement référence au commerce équitable, même pour les produits qui ne répondent pas aux critères de la loi.
Aujourd’hui, le commerce équitable ne caractérise plus seulement les relations commerciales entre pays en développement et pays développés.
De nouveaux labels ont vu le jour dans les années 2010 afin d’attester des bonnes pratiques commerciales au sein des pays développés. C’est notamment le cas en France, à partir de 2013 et la création du label AgriÉthique, qui permet de protéger les producteurs français contre la baisse des prix de leurs produits.
De plus en plus, les grands distributeurs ont recours à l’achat de marchandises importées, qui se trouvent être moins chères qu’en France. D’un côté, cela fragilise les producteurs français, qui se retrouvent avec des surplus de production invendables car “trop cher” pour leurs acheteurs, et de l’autre cela décuple l’impact environnemental du produit, notamment en raison de son transport.
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